Les nuages noirs massés sur
l’horizon
Ont déversé leur tristesse
intense
Sur la ville immobile et
prisonnière.
Par cette invasive et
pénétrante obscurité
Tout est touché, tout est
souillé
Rien n’est épargné.
La joie n’ose se montrer,
Le bonheur se cache,
L’espoir se fait menu,
L’humanité dans ce coin
isolé
Se sentant protégée
Dans la puissante fortreresse de la peur
Par une lointaine distance
A élevé contre le reste du
monde
Une façade implacable froide
et inhumaine.
La guerre se mène contre le
collègue, le voisin, l’ami.
Marche ou crève!
Si tu ne peux pas suivre, c’est ton problème,
Si tu ne peux pas suivre, c’est ton problème,
Tu es rejeté dès que ton
utilité est périmée.
Aucune valeur n’est plus
reconnue
Seule la survie de
l’individu l’emporte
Qu’importe le reste et
demain,
Aujourd’hui suffit.
©L. Bailliet
2/2/2012
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