Contes à jamais perdus
D'un pays
à jamais connu,
D'un
peuple à jamais oublié,
D'un
temps à jamais révolu,
Sans passé, sans futur et sans présent.
La
question se pose de savoir,
D'où vient cette ombre nostalgique
Hantant
sans cesse ma mémoire
De glorieux vestiges d'une histoire inconnue?
Quels sont ces parfums étranges
Portés par des vents lointains
inexistants
Dont seule la probabilité d'un probable
Est poussée à l’ultime nullité?
Pas de pays, pas de territoire,
Pas de guerres, pas d'histoire
Et pourtant une saveur,
Comme un arrière-goût d'un vécu
Qui aurait du être, qui aurait pu exister,
D'un possible devenir à jamais annihilé
N'ayant jamais vu le jour.
Seul l'écho de mes rires et de mes
pleurs
Prolongent dans ce monde vide
Une vibration vite normalisée.
L. Bailliet©
14/3/83
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