Une caresse
humide et douce pleut sur la ville assoifée,
Contre la vitre de
grasses gouttes glissent lentement.
La ville
s’enroule de brume puis disparait.
Le monde
extérieur perd sa profondeur,
Il commence à la
fenêtre, gagne en verticalité
Et se transforme
en une muraille d’eau.
La pluie change
de nature et devient audible
Sur les toits
plats de tôle métallique
Et contre les panneaux de la croisée.
Elle nous inflige
son rythme irrégulier,
Nous force à
l’immobilité et à l’introspection
Dans la grisaille
envahissante des trombes d’eau.
Il pleut sur la
ville.
©L. Bailliet
9/2/2012
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