Même la pluie ce matin qui s’écrase
Contre les vitres ajoute au
vacarme ambiant.
Cela a commencé durant la
seconde moitié de la nuit
Dans le rugissement des
camions éboueurs
Réverbérant, le long des
rues et des ruelles étroites,
Les changements de vitesse
dus aux départs et arrêts constants
Accompagné par le fracas des
poubelles contre les trottoirs.
Suivit avant l’aube par le
chuintement métallique des trams
Déversant sans relâche les premiers
banlieusards.
Le cornement des avertisseurs
discordants en folie
Soutenant les hurlements de
la foule en grève
Massée à l’intersection de
l’hôpital
Aggravé par la cacophonie
stridente des hélicoptères
Apportant des blessés graves
à intervalles irréguliers
Au milieu de la plainte aigue
des sirènes ambulancières
Dégorgeant leur quota de patients aux
urgences.
Ambiance alourdie par
l’infernal manège des travaux de fondation
Des deux nouveaux projets de
développement à gogo.
Tintamarre violent d’où s’élève la plainte
déchirante des scies à chaines
Décimant encore la population arborisée
du quartier.
Il ne faut pas oublier de citer les
travaux de voirie,
Concernant le stationnement et ceux du
drainage des eaux,
Notables par le roulement écrasant des rouleaux
compresseurs
Et le martèlement insensé des marteaux
piqueurs.
Ce soir, pour ajouter une autre couche à
ce cocktail étourdissant
Les étudiants se sont réunis pour une
répétition de batterie de tambour.
Oh oui, que cette ville est
bruyante !
L.Bailliet©
01/03/2012
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