M'emmène vers le continent glacé
Survolant avec les albatros géants
Les quarantièmes
rugissants
A la mauvaise réputation.
Seuls les icebergs dérivant
lentement
Cassent la monotonie de l'horizon
Et parsèment
l'ondoiement incessant
D'une note bienvenue de solidité
Quand a elle même
impermanente.
Le jour diminue et la nuit s'installe
Toujours plus permanente
Et le ciel profond s'illumine
Pendant une courte infinité
D'un horizon à l'autre
Des voiles phosphorescents et transparents
D'une immémoriale aurore australe
A la fois inhumaine et inutile,
Intangible et inquiétante,
Flottante et dansante,
Bercée dans les vents magnétiques
De l’hyper espace glacé
Pour le plaisir des seuls spectateurs
Groupés en masse pour se protéger
Des vents pénétrants et mortels.
Beauté et Mort, immortelles jumelles
Inséparablement liées l'une à
l'autre
Dans un ballet infernal et silencieux
Dans les brumes du temps et de l’espace
D’où seule la corne de brume
Peut me ramener au port.
L.
Bailliet ©
30/03/2012
Along with its mournful sound the foghorn
Takes me
to the frozen continent
Flying
with the giant albatross
Across the Roaring Forties
Of bad reputation.
Only
icebergs drifting slowly
Break the
monotony of the horizon
And dot the incessant undulation
By a
welcome note of solid mass
Itself of impermanent nature.
The day
declines and darkness sets in
And becomes
permanent
And the
deep sky lights
In the Infinity
of a short time
From one horizon
to the other
Phosphorescent
and transparent veils
In a
timeless aurora australis
Both
inhumane and unnecessary,
Intangible
and disturbing,
Floating
and dancing,
Cradled
in magnetic solar winds
Of icy hyperspace
To the delight of the only spectators
Grouped
en masse to protect from
Penetrating
and deadly winds.
Beauty
and Death, immortal twins
Inseparably
connected to each other
Dancing in
a hellish ballet and silent
In the
mists of time and space
From hence
only the foghorn
Can bring
me safely back to port.
L.
Bailliet©
30/03/2012
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