No one lives
in the haunted house
By the
escarpment nestled among the dark pine trees.
It is
standing empty waiting for its next victim.
For decades
now its only visitors
Are the
howling winds of a mountain squall
And the
naked witches dancing
On the
remnants of the front lawn
In the magic
light of the full moon.
Silently it
listens while it sits ominously
As an evil
fortress where demons of the night
Celebrate a Sabbath
ritual.
Its window
panes have disappeared a long time ago
And the wood
of its veranda is slowly devoured
By the
borers and other creepy unseen creatures.
But it still
emanates a deep aura of malevolence.
Despite the
romantic shade of the tall pine trees
Surrounding
it, no lovers meet here.
It slowly
dreams of the madness it provoked
Of the mass
suicides it induced
As people
detour to avoid it.
L. Bailliet
©
1/05/2012
Personne ne vit dans
la maison hantée
Près de l'escarpement, nichée au milieu des pins
noirs.
Vide, elle attend sa prochaine
victime.
Depuis des décennies
ses seuls visiteurs sont
Les vents violents des grains de montagne
Et la danse nue des sorcières
Sur les vestiges de
la pelouse
À la lumière magique
de la pleine lune.
Silencieusement, elle écoute accroupie,
Inquiétante par sa présence
Comme une forteresse
du mal où les démons de la nuit
Célébrent un rituel du
sabbat.
Ses vitres ont disparu
il y a longtemps
Et le bois de sa
véranda est lentement dévoré
Par les foreurs et les
autres créatures rampantes invisibles.
Mais elle émane encore
une aura de profonde malveillance.
Malgré l'ombre
romantique des grands pins
Autour d’elle, aucuns
amants ne se retrouvent ici.
Elle rêve lentement de la
folie qu'elle a provoquée
Parmi les suicides
qu'elle a induit
Pendant les gens se détournent pour l'éviter.
L.
Bailliet©
05/01/2012
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