The soprano
Another classical
concert,
Oh dear! A soprano,
I don’t really like singers
This is going to be boring.
The soprano and her
accompanist
Enter the stage, bow
to the audience
The pianist starts
playing while
A black and white
picture of a dancer
From the Folies
Bergères appears
On the screen behind
them.
Ah! Once again nostalgia
of the good old times!
The soprano starts to
sing while pictures
Of the naughty
twenties appear and disappear
In a smooth slide show,
somewhat titillating
For the older male
audience,
But not doing much for me.
The soprano pushes her stuff with
bright open eyes
A large smile on her face when
suddenly I realize
She is singing in French, and
what it is she is saying:
At the bottom of the Seine, There are dead
bodies!*
The soprano
continues in the same style the Lament of
the Seine!
I have to fight
to contain my laugh.
It is so entertaining
with
The sexy
pictures on top of it all, showing
People
making public love on benches in parks
Or posing on
some couch in see through lingerie.
The singer
unmoved by the meaning of the song,
Happy to hit
the right notes at the right time
Is unaware
of the thumping created
By her accompanist which is the only
By her accompanist which is the only
Warning that
everything is not what it
should be,
She wants to infuse some pathos,
The soprano
royally ignores her.
People
applaud her warmly at the end of her recital.
I hear two
old gentlemen commenting
On how
decadent were the twenties, really!
For me, I
say bring back Damia, Edith Piaf, and Barbara
The queens
of stage bathos!
Please
Melbourne University, hear my plea
Reinstate
diction and performance classes
In the music
curriculum. Yes, it costs money
But it would
avoid an egg on your face!
After all
you’re supposed to be the best!
But I tell
you what, I won’t forget that concert.
Pour mes amis francophones
La soprano
Un autre concert de musique classique,
Oh! Une soprano,
Je n'aime pas vraiment le chant,
Cela risque d’être ennuyeux.
La soprano et son accompagnatrice
Entrent sur la scène, saluent le public.
La pianiste commence à jouer,
Quand une image en noir et blanc d'une
danseuse
Des Folies Bergères apparait sur l'écran
derrière elles.
Ah! Une fois de plus la nostalgie du bon
vieux temps!
La soprano se met à chanter, tandis que des
images
Des années vingt apparaissent et disparaissent
Dans un diaporama en douceur, un peu
excitant
Pour le public des hommes d’un certain âge,
Mais qui ne fait pas beaucoup pour moi.
La soprano pousse ses chansons avec des
yeux grands ouverts
Un large sourire sur son visage quand,
soudain, je me rends compte
Qu’elle chante en français, et ce qu'elle
dit:
Au
fond de la Seine, Il ya des cadavres! *
La soprano continue dans le même style La
complainte de la Seine!
Je dois me contenir pour ne pas éclater de
rire.
C’est très divertissant avec
Les photos sexy par dessus tout cela, qui
montrent
Les gens faisant l'amour du public sur les
bancs dans les parcs
Ou dans des déshabillés transparents sur un
canapé.
La chanteuse insensible à la signification
des chansons,
Heureuse de chanter les bonnes notes au
bon moment
Ne semble pas réalisé l’ambiance tumultueuse
Créée par son accompagnatrice. C’est le
seul
Avertissement que tout n'est pas comme il
faudrait.
Je suppose qu'elle veut donner quelque
pathos.
La soprano l’ignore royalement.
Les gens l'applaudissent chaleureusement à
la fin de son récital.
J'entends deux vieux messieurs commenter
Sur la décadence des années vingt,
vraiment!
Pour moi, je dis rappellez Damia, Edith
Piaf, Barbara
Les reines du pathétique sur la scène!
S'il vous plaît, Université de Melbourne,
entendez mon appel
Rétablissez les classes de diction et de performance
Dans le programme de musique. Oui, cela
coûte de l'argent
Mais ceci vous permettrait d'éviter le
ridicule!
Après tout, vous êtes censé être la meilleure
université!
Mais je vous dis ceci, je n'oublierai pas
ce concert.
L. Bailliet©
13/03/2012
13/03/2012
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