Scatter
the leaves
As I
dream of
What
could have been
But will
not be.
Does it
matter
That one
does not succeed
To one's
own standards
Why can't
it be enough
To just
live in mediocrity?
Why does
one has to pursue
One's
dream to the bitter end?
Why
having lived life as I wanted
Do I not
feel fulfilled and successful?
Is it really the lack of status in society
That
bothers me that much?
And the
fact also not to be financially
Successful
when I see others
That
don't deserve it
Have all
the material benefits
By just
pottering around with their empty heads
Without
any concerns in their mind?
Why can't
I let it go?
Yes, the
cold autumn winds need
To shake
a few leaves off my ego.
I who
always says that I have no pretension!
Ha, what
a laugh!
I who is
retelling the story of two of my friends
Well in
their own way, we are clones
One
playing the business man,
The other
being the artist
And I am
a bigger fool
For
playing the detached intellectual.
Yes, the
devouring ego that pushes us
Through
our individual script
Can be an
intense and destructive pulsation
Although
it can fuel a creative one.
So let
the autumn winds do
Their catharsis work
And as a leaf see where
They will carry us.
L. Bailliet©
21/04/2012
Les tempêtes d'automne
Dispersent les
feuilles empilées
Comme je rêve
De ce qui aurait pu être
Mais qui ne sera pas.
Est-il important
Que l'on ne parvienne
pas à
Atteindre ses propres
normes
Pourquoi ne pas être satisfaite
De simplement vivre
dans la médiocrité?
Pourquoi me faut-il
poursuivre
Un rêve à jusqu’à la
fin amère?
Pourquoi avoir vécue
la vie comme je le voulais
Ne me sens-je pas remplie et couronnée de succès?
Est-ce vraiment l'absence de statut dans la
société
Qui me dérange tant
que ça?
Et le fait aussi de
ne pas être financièrement indépendante ?
La réussite quand je
vois les autres
Qui ne le méritent
pas et
Ont tous les
avantages matériels
Simplement en bricolant
avec leurs têtes vides
Sans se poser aucun
problème?
Pourquoi ne puis-je
laisser faire?
Oui, les vents
d'automne froids ont besoin
De secouer quelques
feuilles de mon ego.
Moi qui dit toujours
que je n'ai pas de prétention!
Ha, il vaut mieux
rire!
Moi qui reconte
l'histoire de deux de mes amis
Eh bien, à notre manière,
nous sommes des clones
Un joue à l'homme d'affaires,
L'autre à l'artiste
Et je moi qui joue
L'intellectuelle
détachée de tout.
Oui, l'ego dévorant
qui nous pousse
Grâce à notre script
individuel
Peut devenir une pulsion intense et destructrice
Aussi bien qu'elle
puisse alimenter un exercice créatif.
Alors que les vents
d'automne fassent profondément
Leur travail de
catharsis
Et comme une feuille
voir où
Ils vont nous mener.
L. Bailliet ©
1/04/2012
L. Bailliet ©
1/04/2012
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