One
morning by the window
I found
the culprit of the night
Wheeze
that had kept me
Long
awake, bumping in the furniture
To the
hours of the morning.
On the
desk lying there
An
iridescent golden scarab
So
beautiful that I kept it
As a
memento.
Month
after month
I admired
its inherent beauty
And
remembered its fighting spirit
To find
an escape route
Always
returning to the window
Alight
with a full moon
Giving up
eventually.
Bit by
bit,
It lost
its shine and became dull
By loss
of humidity or
By accumulation
of dust
I don't
know the reason
But it
became less attractive
To the
point I even found it repulsive.
As it
accompanied me in the descending
Maelstrom
that my life had become
Unwelcome
companion of my disgrace
And
impotency of finding a living
So from a
golden omen to a successful life
It had
taken on the dark aura of failure
It was
the best to separate myself
From this
empty dusty shell.
L.
Bailliet
3/04/2012
Un matin, près de la
fenêtre
J'ai trouvé le
coupable dont le ronflement
M'avait gardé dans la
nuit,
Longtemps éveillée,
se cogner dans les meubles
Dans les heures
creuses de la matinée.
Sur le bureau étendu
là
Un scarabée d'or
irisé
Tellement beau que je
l'ai gardé
Comme souvenir.
Mois après mois
J'ai admiré sa beauté
intrinsèque
Et me rappelais son
esprit combatif
Pour trouver une voie
d’échappement
Pour toujours revenir
à la fenêtre
Illuminée par une
pleine lune,
Pour renoncer éventuellement.
Peu à peu,
Il a perdu son éclat
et est devenu terne
Par perte d'humidité
ou
Par accumulation de
poussière
J'ignore la
raison
Mais il est devenu
moins attrayant
Jusqu’au point de le
trouver répugnant.
Compagnon silencieux
dans le Maelstrom descendant
Qu'
était devenue
ma vie , de ma disgrâce
Et de l'impuissance
de trouver un mode de vie.
Donc, d'un
présage d'or pour une vie réussie
Il avait pris soudainement l'aura
sombre de l'échec
Il valait mieux se séparer
De cette carapace vide
et poussiéreuse.
L. Bailliet
3/04/2012
No comments:
Post a Comment