The flat
ocean of suburbia
In the
hot haze of pollution.
Rising
from it a few hideous
Tower
blocks stand tall
In their
stark utilitarian
Designed
ugliness like
Some
rocky islets spread
Along some imaginary coast.
The top
of the
trees forming the canopy
Break
from the monotony
Of the
iron corrugated roofs
As the
white foam cresting a wave
Disturbs
from the uniform deep blue.
There in
its unfathomable depth
Survive
in their shadow
An
infinite multitude
The Melburnians
Carried
by the low ebb of humanity
For the
last two centuries.
They have
decided to grow roots
In the
flats of Philip Bay.
Wave
after wave
Brings
new specimens
With new
ideas
New
customs
So far
they all have found
A place
to call home.
For how
long though?
L. Bailliet©
10/04/2012
L'océan plat de la
banlieue
M’éclabousse tout en m’entourant
Dans la brume chaude de
la pollution.
S’élevant de l'Océan d’hideuses
tours
Se dressent dans leur sévérité
utilitaire
Conçues dans la laideur
comme
Certains îlots rocheux se
propagent
Le long d'un littoral
imaginaire.
Le sommet des arbres de
la canopée
Rompt avec la monotonie
Des toits de tôle
ondulée
Comme l'écume blanche
casse la crête d'une vague
Et dérange l’uniformité
de la grande bleue.
Là, dans sa profondeur
insondable
Survit dans leurs ombres
Une multitude infinie,
les Melbourniens,
Portée par le creux de
la vague de l'humanité
Sans cesse renouvelée depuis
deux siècles.
Ils ont décidé de prendre
racine
Dans les marais de
Philippe Bay.
Vague après vague,
Apporte de nouveaux
spécimens
Avec de nouvelles idées
De nouvelles coutumes.
Jusqu'à présent, ils
ont tous trouvé
Un endroit pour s’installer.
Pour combien de temps?
L. Bailliet ©
10/04/2012
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